Foire aux questions
Test de pyrite
Test d'amiante
Test de vermiculite
Test de pyrrhotite
Test d'air (amiante)
Études géotechniques
Test de pyrite
La pyrite, un sulfure de fer d’origine naturelle, est un minéral pouvant être contenu dans les pierres concassées qui ont servi de remblai sous la dalle de béton du bâtiment
En s’oxydant sous l’effet de l’air et l’humidité, la pyrite forme des cristaux de gypse qui font augmenter le volume du remblai. La poussée fait fissurer la dalle de béton et peut même la soulever. Dans les garages, la poussée peut aussi se faire vers les côtés et affecter les murs de fondations.
C’est essentiellement une série de tests pour évaluer la qualité de la pierre concassée qui a servi de remblai sous dalle de béton. Cette série de tests nous permet de trouver l’IPPG (Indice pétrographique du potentiel de gonflement), c’est-à-dire, un chiffre qui correspond à la capacité de gonflement d’un remblai. Ce chiffre varie de 0 à 100. Par exemple, si l’IPPG se situe entre 0 et 10, le potentiel de gonflement est négligeable. S’il se situe entre 80 et 100, le potentiel de gonflement est extrêmement élevé.
La demande pour les tests de pyrite est généralement concentrée dans la grande région de Montréal puisque les carrières problématiques y sont situées pour la plupart. La Montérégie (rive-sud de Montréal) est l’endroit où l’on retrouve le plus de cas de gonflement associé à la pyrite. Certains secteurs de Montréal tels que Rivière-des-Prairies, Pointe-aux-Trembles et l’ouest de l’île de Montréal (Pointe-Claire, Dollard-des-Ormeaux, etc.) sont aussi reconnus comme des secteurs à risque. Finalement, bien que moins fréquents, plusieurs cas ont également été découverts à Laval, dans les Basses-Laurentides et Lanaudière (Repentigny, Legardeur, etc.).
Il est généralement reconnu que la majeure partie de la réaction chimique associée à la pyrite dans le remblai se déroulera dans les premiers 40 à 50 ans. Cela ne veut pas dire que la pyrite n’existait pas avant ces années. Cependant, si la pierre de remblai a été mise en place il y a plus de 40 ans, les chances d’avoir une forte réaction est beaucoup plus limitée. Le rapport de Sedexlab ferait évidemment état d’un tel scénario.
Non. Le résultat obtenu lors du test de pyrite, L’IPPG (Indice pétrographique du potentiel de gonflement), est calculé en fonction des types de roche dans le remblai et non en fonction de ce qui reste à réagir dans le futur. Cela veut donc dire que L’IPPG ne variera pas au cours du temps. Cependant, l’âge du bâtiment est un critère que les professionnels de Sedexlab considèrent lorsqu’ils rédigent les conclusions du rapport.
L’analyse chimique est un autre type de test qui permet de connaître l’état d’avancement de la réaction dans la pierre concassée. Ce test est complémentaire à l’IPPG et ne peut être fait seul. On l’appelle souvent « la 2ième étape ». Ce test supplémentaire donnera une estimation de l’avancement de la réaction d’oxydation de la pyrite. Est-elle à ses débuts? Modérément avancée? Ou presque terminée? Dans les cas où l’analyse chimique serait jugée nécessaire, les professionnels de Sedexlab vous l’offriront au moment de vous donner vos résultats d’IPPG.
Bien qu’aucune loi n’oblige à effectuer un test de pyrite, il est presque toujours exigé dans les villes jugées les plus à risque, souvent par les acheteurs, les courtiers immobiliers, les banques, les notaires, ou les inspecteurs en bâtiment. Les fissures dans le plancher de béton représentent souvent un bon indice de la présence de pyrite, mais l’absence de fissure ne signifie pas nécessairement l’absence de pyrite. En effectuant le test de pyrite, vous serez donc informé sur le potentiel futur de dommages associés à l’oxydation de la pyrite et vous serez aussi protégé contre de futurs recours en vice caché.
Le nombre de tests (ou sondages) dépendra de la configuration et de la superficie de votre maison. Dans le cas d’une maison unifamiliale de taille moyenne sans garage, un seul sondage sera suffisant. Prévoyez rajouter un sondage supplémentaire dans le cas où votre maison possède un garage ou une section rajoutée avec dalle de béton. Un sondage sera également requis par niveau (palier) de plancher de béton. Nous vous invitons à nous contacter si le bâtiment est de grande superficie, comme c’est souvent le cas des bâtiments commerciaux, industriels ou encore de multi logements à condo ou locatif.
Une fois le prélèvement de pierre concassée effectué, nos techniciens vont remplir le trou avec une pierre certifiée. Ils vont ensuite boucher le dessus du trou avec du béton. Dans le cas où il y aurait un recouvrement de plancher, nos techniciens remettront en place le plancher avant de quitter.
Test d'amiante
Le test d’amiante consiste à Identifier, localiser et échantillonner les matériaux suspects présents dans le bâtiment afin d’y confirmer l’absence ou la présence d’amiante en quantités nuisibles au moyen d’analyses en laboratoire. Ces analyses sont réalisées en conformité avec la méthode analytique 244-3 de l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST) pour les matériaux et la méthode 198.4 de Environmental Laboratory Approval Program (ELAP) pour les revêtements de plancher.
On retrouve de l’amiante dans une multitude de matériaux de construction tels que les plâtres et les ciments, les composés à joints, les finis décoratifs (stucco et peintures texturées), l’isolation, les tuiles de plancher et de plafond, ainsi que les revêtements muraux.
Le test d’’amiante est généralement demandé dans le cadre de transactions ou de financements immobiliers résidentiels et commerciaux, ainsi que préalablement à la rénovation ou à la démolition d’un bâtiment. Les bâtiments construits avant 1990 présentent le plus grand risque de contenir des matériaux contenant de l’amiante (MCA). Il est donc prudent d’obtenir un test d’amiante dans ces installations lorsque des matériaux suspects sont identifiés, surtout s’ils sont endommagés ou friables. Beaucoup de gens ont l’impression que seuls les bâtiments plus anciens risquent de contenir de l’amiante, ce qui n’est pas vrai. Il est donc important de bien identifier les matériaux susceptibles de contenir de l’amiante, surtout avant que des travaux de rénovation ou de démolition ne soient effectués, peu importe l’année de construction du bâtiment, afin d’éviter de libérer des fibres d’amiante dans l’air, où elles pourraient être inhalées par les occupants et les travailleurs du bâtiment.
L’amiante est une substance cancérigène bien connue. Lorsque des matériaux contenant de l’amiante (MCA) sont endommagés ou «friables», des fibres d’amiante peuvent être libérées dans l’air et présenter un risque réel pour la santé des occupants et des travailleurs d’un bâtiment. Il est impossible de déterminer la présence ou l’absence de fibres d’amiante dans les matériaux de construction uniquement sur la base d’une inspection visuelle. Seuls l’échantillonnage et l’analyse en laboratoire des matériaux suspects, selon les règles de l’art, le permettent. Il est donc important pour un acheteur ou un propriétaire de bâtiment de confier l’inspection et l’échantillonnage des matériaux susceptibles de contenir de l’amiante (MSCA) à des professionnels reconnus qui pourront également vous guider dans la gestion sécuritaire de ces matériaux.
Le contexte dictera souvent la nature du test. Dans un contexte de transaction immobilière, on voudra, par exemple, cibler un matériau suspect tel qu’un plafond en stucco ou encore des tuiles de plancher en vinyle. Tandis que dans un contexte de rénovation, un entrepreneur pourrait souhaiter connaître s’il y a présence d’amiante dans tous les matériaux susceptibles d’en contenir avant de débuter ses travaux. Il est bien important de nous appeler afin de bien comprendre le contexte. Nous pourrons ainsi vous recommander le test qui vous convient le mieux.
Tout dépend du type de matériau identifié. Par exemple, un produit qui aurait été fabriqué en usine, tel qu’une tuile de plancher ou un panneau de plafond acoustique nécessiterait qu’un seul échantillon, à moins que la superficie ne soit très grande ou encore que le plancher renferme plus d’un modèle de tuile. Pour les matériaux mélangés sur place, tel que les plâtres et les finis décoratifs (stucco), la concentration en amiante peut grandement variée d’un endroit à l’autre de la zone d’ouvrage. Dans un tel cas, plus nous analysons d’échantillons et plus notre degré de certitude, quant à l’absence ou la présence d’amiante, augmentera. La CNESST suggère un maximum de 9 échantillons pour une même zone présentant une similitude d’ouvrage (ZPSO). En nous contactant, nous serons en mesure de bien comprendre l’ampleur du mandat. Nous pourrons ainsi vous recommander le nombre d’échantillons qui convient le mieux à votre situation.
Il n’existe pas de loi ni de règlement qui vous oblige à enlever un matériau contenant de l’amiante. Toutefois, si vous souhaitez le conserver, nous vous suggérons fortement de vous assurer qu’il soit en bon état et qu’il n’émette pas de poussière dans l’air. Dans le cas où vous prévoyez faire des rénovations et que vous souhaiteriez vous départir de matériaux contenant de l’amiante, il est recommandé de prendre certaines précautions au préalable et d’engager une firme spécialisée dans l’enlèvement de matériaux contenant de l’amiante afin d’éviter de contaminer votre maison ainsi que ses occupants.
Il existe un test spécifiquement conçu pour vérifier la qualité de l’air potentiellement contaminée par un matériau contenant de l’amiante. Ce test consiste à faire l’échantillonnage et l’analyse de l’air ambiant d’un bâtiment afin de déterminer si la concentration en fibres d’amiante rencontre les normes applicables. Contactez un de nos professionnels pour en savoir plus.
Étant donné que nos techniciens sont expérimentés et utilisent des méthodes d’échantillonnage méticuleuses et sécuritaires, vous n’aurez rien à craindre lorsqu’il est question de votre santé lors des travaux d’échantillonnage
Les effets sur la santé humaine d’une exposition à l’amiante prolongée et non sécuritaire sont bien documentés. Les fibres d’amiante sont facilement inhalées et transportées vers la partie inférieure des poumons, là où elles peuvent causer des fibroses pulmonaires (amiantose) ainsi que des changements au niveau de la muqueuse de la cavité thoracique (plèvre). Ces maladies peuvent mener à une fonction respiratoire diminuée et même à la mort. Une inhalation à long terme des fibres d’amiante augmente également le risque de cancer du poumon et de mésothéliome. Les gens qui sont le plus susceptibles de présenter des troubles de santé liés à l’amiante sont ceux qui sont exposés à de fortes concentrations d’amiante, ceux qui y sont exposés pendant des périodes prolongées et ceux qui sont exposés à l’amiante plus fréquemment.
L’acier, l’aluminium, le verre, le plastique, le béton, la pierre naturelle, le marbre, le grès et le bois, entre autres, sont des matériaux de construction considérés exempts d’amiante.
Test de vermiculite
Il s’agit d’un minerai naturel qui a la propriété de prendre de l’expansion jusqu’à plusieurs fois son volume lorsqu’il est chauffé. Les morceaux sont habituellement brun pâle et s’apparentent à des vers en forme d’accordéon. La vermiculite qui a pris de l’expansion devient un matériau ultra léger, ignifuge, absorbant et sans odeur, autant de caractéristiques idéales pour isoler le grenier.
Le test de vermiculite consiste à échantillonner dans le grenier, le matériau d’isolation suspect afin d’y confirmer l’absence ou la présence d’amiante en quantités nuisibles, au moyen d’analyses en laboratoire. Ces analyses sont réalisées en conformité avec la méthode analytique 244-3 de l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST).
On retrouve généralement la vermiculite dans le grenier d’un bâtiment résidentiel datant de 1990 et moins. Toutefois, on peut également le retrouver dans les murs et les sous planchers.
Non. Selon notre expérience et l’histoire de cas, nous estimons qu’environ la moitié des isolants à base de vermiculite contiennent de l’amiante au Québec, contenant de 1 à 5 % d’amiante. En l’absence de celle-ci, le matériau de vermiculite constitue un excellent isolant pour une habitation, en plus de ses propriétés ignifuges.
Il n’existe aucune loi ou règlement qui vous oblige à enlever la vermiculite de votre maison. Toutefois, si votre vermiculite contient de l’amiante, il est très important de ne pas causer de poussière en déplaçant l’isolant. Si vous souhaitez l’enlever, il est fortement recommandé d’engager une firme spécialisée dans l’enlèvement de matériaux contenant de l’amiante pour ne pas contaminer la maison et ses occupants.
Il existe un test spécifiquement conçu pour vérifier la qualité de l’air potentiellement contaminée par un matériau contenant de l’amiante. Ce test consiste à faire l’échantillonnage et l’analyse de l’air ambiant d’un bâtiment afin de déterminer si la concentration en fibres d’amiante rencontre les normes applicables. Contactez un de nos professionnels pour en savoir plus.
Il n’y a pas de risque démontré si la vermiculite est scellée dans des panneaux muraux, dans le plancher ou bien isolé dans le grenier sous d’autres types d’isolant. Il faut toutefois prendre toutes les précautions nécessaires si vous prévoyez entreprendre des travaux de rénovation ou de démolition.
La vermiculite contenant de l’amiante provient généralement des mines de Libby au Montana. Elle fut exploitée et commercialisée entre 1920 à 1990 partout en Amérique du nord. Les bâtiments isolés avec de la vermiculite durant cette période sont donc présumés en contenir.
Comme la vermiculite a été commercialisée en sacs, il n’est pas exclu qu’elle provienne de différentes sources dans un même grenier. Il est donc recommandé de prélever un minimum de trois (3) échantillons distincts d’isolant de vermiculite dans différentes zones du grenier afin d’augmenter le degré de certitude des résultats d’analyses.
Étant donné que nos techniciens sont expérimentés et utilisent des méthodes d’échantillonnage méticuleuses et sécuritaires, vous n’aurez rien à craindre lorsqu’il est question de votre santé lors des travaux d’échantillonnage
Quand de la vermiculite contenant de l’amiante a été trouvée, il y a deux possibilités : sceller toutes les ouvertures entre le plafond et les combles, ou la faire retirer par une entreprise spécialisée. La première option sera la moins coûteuse, mais la présence d’amiante pourrait nuire à la revente de la maison.
Les effets sur la santé humaine d’une exposition à l’amiante prolongée et non sécuritaire sont bien documentés. Les fibres d’amiante sont facilement inhalées et transportées vers la partie inférieure des poumons, là où elles peuvent causer des fibroses pulmonaires (amiantose) ainsi que des changements au niveau de la muqueuse de la cavité thoracique (plèvre). Ces maladies peuvent mener à une fonction respiratoire diminuée et même à la mort. Une inhalation à long terme des fibres d’amiante augmente également le risque de cancer du poumon et de mésothéliome. Les gens qui sont le plus susceptibles de présenter des troubles de santé liés à l’amiante sont ceux qui sont exposés à de fortes concentrations d’amiante, ceux qui y sont exposés pendant des périodes prolongées et ceux qui sont exposés à l’amiante plus fréquemment.
Test de pyrrhotite
La pyrrhotite, un sulfure de fer d’origine naturelle et présent dans les granulats incorporés au mélange de béton, provoque la détérioration lente des fondations lorsqu’elles sont exposées à l’humidité. La fissuration entraîne une perte graduelle de résistance du béton et viendra éventuellement mettre en danger l’intégrité structurale du bâtiment. Les problèmes, qui se manifestent souvent au cours des 10 premières années, peuvent également apparaître après 15 à 20 ans.
À l’heure actuelle, la grande majorité des cas au Québec se retrouve dans la région de la Mauricie. Les maisons touchées se retrouvent sur le territoire de la ville de Shawinigan, Trois-Rivières, MRC des Chenaux, MRC Bécancour, MRC Maskinongé et MRC de Mékinac. Il n’est toutefois pas exclu que d’autres cas problématiques se manifestent ailleurs au fil des années. D’ailleurs, de nombreux nouveaux cas font la manchette dans le nord-est des États-Unis dans les états du Connecticut et du Massachusetts.
Il est généralement reconnu que les maisons aux prises avec des problèmes de pyrrhotite en Mauricie ont été bâties entre 1996 et 2008.
Le test de pyrrhotite est essentiellement une évaluation de la qualité du béton. Il consiste à prélever des carottes dans le béton des fondations du bâtiment avec l’objectif de confirmer la présence ou l’absence de pyrrhotite dans les gros granulats mélangés au béton et d’en estimer sa concentration, s’il y a lieu.
La première étape du test, qui inclut le carottage, la description visuelle des carottes de béton et les analyses chimiques, nous permet de déterminer le taux de soufre dans les gros granulats. Dans le cas où ce taux est égal ou inférieur à 0,1%, le test se termine à la première étape et vous n’avez pas de problème de pyrrhotite. Si le taux de soufre excède 0.1%, la seconde étape devient nécessaire afin de vérifier au microscope s’il y a présence de pyrrhotite dans les gros granulats et d’y estimer sa concentration, s’il y a lieu. À titre indicatif, environ la moitié des cas analysés par Sedexlab ont nécessité de passer à la seconde étape.
Si nous détectons de la pyrrhotite dans les gros granulats de votre béton, un taux de pyrrhotite en volume sera inscrit au rapport d’expertise. À l’heure actuelle, un taux supérieur à 0,23% est reconnu comme pouvant causer des dommages significatifs. Un tel taux pourrait vous donner accès aux programmes de la SHQ, de réévaluation foncière, de même qu’à des recours judiciaires. Dans le cas d’un taux de pyrrhotite inférieur à 0,23%, il n’est pas démontré, jusqu’à présent, que des dommages significatifs reliés à la pyrrhotite pourraient apparaître, limitant ainsi l’accès aux programmes et aux recours mentionnés plus haut. Les taux de pyrrhotite se situant entre 0,1 et 0,22% représentent donc la zone grise.
Si vous avez un taux inférieur à 0.23, vous êtes considérés, à l’heure actuelle, dans la « zone grise » et vous n’aurez pas le droit à l’aide financière. Cependant vous pouvez faire une demande pour ajustement de la valeur foncière de votre maison en fonction de l’effet réel de votre taux de pyrrhotite sur la valeur de revente.
Les fissures de type polygonale (ou en forme de toile d’araignée) au sein des murs de fondation représentent souvent un bon indice de la présence de pyrrhotite dans le béton, mais l’absence de ces fissures ne signifie pas nécessairement l’absence de pyrrhotite. En effet, certains cas vont révéler un taux de pyrrhotite dans les fondations mais en l’absence de dommages typiques de la problématique. Le test de pyrrhotite, pourrait vous informer sur le potentiel futur de dommages associés à l’oxydation de la pyrrhotite dans le béton de fondations.
Les principaux signes révélateurs d’une détérioration prématurée des murs de fondation causée par des réactions expansives dans le béton dues à la présence de pyrrhotite dans les gros granulats sont des fissures horizontales et/ou en forme de toile d’araignée. Ces fissures peuvent évoluer rapidement jusqu’à l’effritement et la perte de résistance du béton.
Les analyses faites pour déterminer la présence de pyrrhotite sont beaucoup plus complexes que celles effectués pour la pyrite. Le test de pyrite est essentiellement une évaluation de la qualité de la pierre concassée qui a servi de remblai sous la dalle de béton. Tandis que le test de pyrrhotite est une évaluation de la qualité du béton ainsi que de la pierre à l’intérieur de celui-ci. Ceci implique des tests beaucoup plus élaborés pour isoler le granulat mélangé au béton et d’y estimer sa teneur en soufre et en pyrrhotite.
Test d'air (amiante)
Le test consiste à effectuer l’échantillonnage et l’analyse de l’air ambiant d’un bâtiment afin de déterminer si la concentration en fibres d’amiante rencontre les normes applicables. L’air ambiant est échantillonné à l’aide d’une pompe et d’un filtre à membrane destiné à recueillir les fibres. L’échantillon fera ensuite l’objet d’une analyse en laboratoire afin de confirmer l’absence ou la présence d’amiante et de quantifier les fibres présentes dans votre environnement. Dans l’air ambiant, la numération des fibres doit être inférieure à 0,01 f/cm3 selon le règlement sur la santé et la sécurité du travail au Québec. La méthode se réalise par microscopie optique à contraste de phase selon la méthode IRSST 243-1.
Le test d’air est généralement demandé dans le cas où des travaux sont effectués sur des matériaux contenant de l’amiante. Le test peut se faire avant le début des travaux pour connaître l’état de l’air ambiant, durant les travaux pour assurer la protection des travailleurs et après les travaux pour s’assurer que les travaux ont été bien faits.
Ce test, d’une durée de 4 heures, est nécessaire suivant l’enlèvement de matériaux de vermiculite ou ceux contenant de l’amiante. Le test permet de vérifier si les travaux de décontamination ont été effectués correctement.
Le test quotidien consiste à mesurer la concentration de fibres d’amiante pendant les travaux de désamiantage, en chantier à risque élevé. Le test doit être fait au moins une fois par quart de travail. Cette procédure vise à maintenir l’exposition des travailleurs à un niveau minimal en fonction du type d’amiante et du type d’appareil respiratoire.
Non, un test d’air est ponctuel. Les résultats obtenus ne sont valides que pour le moment où le test a été réalisé.
Non, toutes les fibres considérées comme respirables sont comptabilisées lors du test. Seule une analyse plus poussée permet de mesurer uniquement les fibres d’amiante. Cette analyse n’est toutefois pas nécessaire lorsque le nombre total de fibres est sous un seuil jugé sécuritaire.
Études géotechniques
Une étude géotechnique consiste à prendre connaissance des paramètres du sol lors de la construction d’un bâtiment ou d’une annexe à un bâtiment en place. Elle contient des informations utiles aux différents professionnels œuvrant sur votre projet (architecte, contracteur, etc) et permet d’adapter la construction d’un immeuble selon les conditions du sol rencontré.
L’étude environnementale se concentre généralement sur des contaminants présents dans le sol alors que l’étude géotechnique vérifiera les caractéristiques physiques du sol. Contacter nos professionnels pour plus d’informations.
Il est généralement possible d’avoir un rendez-vous à l’intérieur de deux semaines et le rapport complet est disponible de deux à trois semaines après l’échantillonnage. Les délais peuvent toutefois varier selon les périodes de l’année.
Oui, nos techniciens et professionnels répondent aux standards de sécurité les plus élevés. De plus, un rapport d’info-excavation complet (avec marquage au sol si nécessaire) est effectué avant le premier forage.
Bien que les études géotechniques puissent être demandées dans n’importe quelle municipalité, certaines villes de la Montérégie sont plus propices à nécessiter ce type d’analyse en raison de la nature du sol en place.